Silence radio et bateau fantome...

Salut!

Désolé pour cette absence de billets inadmissible. Pour diverses raisons, fatigue des grosses journées de nav, soirée des équipages ou manque de motivation pour poster après un journée sans trop de réussite, je n'ai rien posté depuis la veille de la manche d'entrainement. Un gros compte rendu est donc à venir, mais tout de suite l'histoire de ce qui a faillit signer la fin de 238...

En juillet 2010, à Brest, se sont courus les championnats de France Espoir Glisse. Fatch y est monté avec les deux Opens, 117 et 238. Deux voitures donc pour tracter, dont la Renault Espace de mon père. Au moment de rentrer à Marseille, à la fin de la régate, l'Espace, après de multiple aller-retour à travers la France à m'accompagner sur des régates, de l'Optimist à l'Open en passant par le KL 15.5, a décidé qu'il était tant de s'arrêter. En rade à Brest, avec plus qu'une seul voiture, Fatch est donc redescendu à Marseille avec seulement 117, laissant 238 là bas. L'USAM, club organisateur, nous avait indiqué qu'on pouvait laisser le bateau sur un parking fermé, et venir le récupérer plus tard.

26 octobre 2010, Brest. Tim, Ben et moi venons de faire le trajet de Marseille jusqu'à l'USAM pour récupérer 238 et redescendre à La Rochelle pour la Coupe du Monde. Arrivé sur le parking, nous nous trouvons face à toute sorte de bateaux, mais aucun Open. Pensant qu'il avait du être déplacé par le club sur un autre parking, nous sommes allé à l'USAM pour leur demander où se trouvait notre bateau. Là bas, personne n'était au courant. S'en est suivit un tour des clubs de voile présents sur le site, une discussion à la Capitainerie dont la principale préoccupation était de savoir si nous allions payé pour la place de parking sans savoir où était 238, et un tour de tous les parking et autres lieux où auraient pu être stocké l'Open (merci d'ailleurs au monsieur du centre municipal de voile qui nous a bien aidé dans nos recherches, même si elles n'ont rien donné).

Dernière possibilité que nous voyons, FRA 238 a été volé, nous sommes sans bateau, plus de saison. Dernier recours, appeler le chantier Philéas pour voir s'ils n'avaient pas reçu une commande de matériel atypique concernant un gréement dormant, des safrans et des voiles, tout ce qui manquait sur le bateau quand nous l'avons laissé à Brest. La dame au téléphone a été un peu surprise, mais en lui expliquant le pourquoi de notre coup de téléphone, elle nous appris qu'un revendeur local, Yucca Sail, avait embarqué par erreur un Open 5.70 qui pourrait bien être le notre. Immédiatement après avoir raccroché avec Philéas, coup de fil à Yucca Sail. Dans les 5 minutes nous étions là bas et retrouvions 238, sur sa remorque, tel que nous l'avions laissé.

Après cet énorme coup de stress et avoir remercié tous ceux qui nous avaient aidé à mettre la main sur notre bateau, nous avons repris la route vers La Rochelle, sereins d'avoir enfin derrière nous notre luge.